« Quelqu’un m’a demandé récemment : ’’Pourquoi Dieu, qui est si puissant, crée-t-Ielle tant de souffrances ?’’ Dieu n’a pas créé la souffrance, ce sont nos propres mains qui ont créé toutes ces choses. Dieu ne fabrique pas de fusils. Dieu n’a jamais fait de bombes atomiques. C’est nous qui les avons fabriquées de nos propres mains. Alors si nous arrêtons cela, il n’y aura plus de souffrances. C’est nous ne partageons pas nos biens avec notre prochain plus pauvre. C’est nous qui ne sommes pas assez assidus pour répandre la Vérité, pour répandre le message d’amour, de charité, d’endurance, de patience, de compassion afin de le faire écouter à d’autres. »
« Dieu ne crée que la beauté. Dieu a créé des fleurs pour que nous les regardions. Ielle a créé le soleil pour qu’il nous réchauffe, pour qu’il brille sur notre monde. Ielle a fait la pluie pour qu’elle fertilise nos récoltes. Dieu ne fait jamais de choses destructrices. Elles sont de notre propre fait, de notre propre atmosphère négative qui apporte tous ces désastres. »
« Une fois que nous comprenons pourquoi nous souffrons, nous pouvons changer cela. C’est seulement quand nous ne comprenons pas que nous continuons. De la même façon, lorsqu’un médecin établit un diagnostic et sait où est le mal, il peut le guérir ; mais le plus important est que le malade lui-même sache quelle vie mener pour rester longtemps en bonne santé. Afin de garder un corps sain, il faut connaitre certaines règles d’hygiène. Il faut savoir quelle nourriture prendre, quels exercices pratiquer afin de prévenir la plupart des maladies. Pour garder un esprit sain, il faut apprendre à connaitre la loi de Dieu, la loi de la Nature. Il faut savoir tout cela pour rester dans la sagesse et devenir ‘’semblable à Dieu’’, car Dieu a créé l’homme à Sa propre image. »
« A mesure que nous acquérons une plus grande maturité spirituelle, nous devenons plus calmes et plus placides dans nos pensées, dans notre manière de voir la vie. Les gens viennent alors sans cesse nous poser des questions. J’ai toujours essayé de les satisfaire de mon mieux. Mais pour certaines personnes, mes réponses sont tout de même difficiles à comprendre, malgré nos efforts mutuels. C’est parce que nous utilisons notre capacité de compréhension limitée pour tenter de saisir quelque chose qui la dépasse. Avant, j’avais aussi beaucoup de questions ; c’est pour cela que je comprends très bien ceux qui viennent nous poser des questions. Ils semblent n’avoir jamais assez de réponses. Notre mental est ainsi. Nous sommes toujours curieux. Il collecte beaucoup d’informations chaque jour, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, car le cerveau n’a pas le pouvoir de faire la distinction. La plupart de nos souffrances, mécontentements et préjugés, et les nombreuses distinctions que nous effectuons entre nous et les sujets de la vie, proviennent de ce mental inquisiteur qui collecte toutes sortes d’informations, pour se les approprier, se les faire siennes.
Aussi devrions-nous faire attention à ce que nous lisons et écoutons, car si nous ne les sélectionnons pas discernement, les idées et les concepts philosophiques qui proviennent d’autres gens et qui ne sont parfois pas corrects, s’incrusteront dans notre mental et deviendrons nôtre. Et nous penserons que c’est nous qui pensons ceci, qui acceptons cela. Plus tard, quand arriveront d’autres informations, qui sont plus correctes et nous sont plus utiles, nous les rejetterons ou les mettrons en doute, parce qu’auparavant nous avions enregistré des théories qui semblent être en contradiction avec ces dernières. Ainsi toutes les informations que nous recueillons, nous devrions tôt ou tard les examiner, pour voir si ces théories, enseignements ou idéaux sont utiles pour notre vie quotidienne ou pour notre progrès spirituel. Sinon, nous aurons beaucoup de problèmes en étant aux prises avec différents groupes, idées et systèmes de pensée. »
« Si nous pensons déjà être bons ou excellents, il se peut que ce soit notre mental qui nous leurre. Le mental aime la gloire, les compliments, les histoires fantastiques et nous fait croire que nous sommes bons. D’un autre côté, le mental nous dégrade aussi. Il peut nous faire sombrer dans la dépression et le complexe d’infériorité, et aussi nous tromper à propos de notre gloire. »
« Plus nous en savons, moins nous comprenons. Comme nous accumulons trop de savoirs de ce monde, nous ne comprenons pas la vraie sagesse. Ainsi notre existence est encombrée. Nous sommes trop fiers de notre doctorat ou toutes les connaissances que nous avons acquises dans ce monde, et nous oublions que nous sommes beaucoup plus grandioses que cela. En fait, lorsque nous sommes trop fiers, nous nous méprisons car en réalité nous sommes plus grands que cela. Bien sûr les connaissances acquises en ce monde ne font pas obstacle à la sagesse spirituelle, mais si nous nous y cramponnons, cela devient un problème. »
« Nous pensons parfois être à l’origine des actions menées dans ce monde ; c’est pourquoi nous endossons tous les fardeaux. C’est ce qui parfois nous épuise et ne nous permet de ne rien achever. Si nous obtenons l’illumination, nous savons quand nous utilisons son pouvoir. Si nous savons comment utiliser cet immense pouvoir déjà présent en nous, qui est notre origine, auquel nous retournerons, et par lequel nous vivons cette vie, alors nous serons de moins en moins confus, un peu moins chaque jour, jusqu’à ce qu’aucune confusion ne réside dans notre cœur pour simplement accomplir la volonté du Tout-Puissant. Jésus Christ mentionnait aussi : ’’Les paroles que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est Lui qui fait les œuvres.’’ (Jean 14 :10). Et dans l’hindouisme, on dit toujours : ‘’Non, pas moi, mai Toi.’’ »
« Avant l’illumination, j’étais bien sûr pleine de critique dans ma tête. J’avais aussi des opinions défavorables ou favorables sur la façon de vivre des gens. J’avais des opinions sur bien des choses dans ce monde, même si elles ne me concernent pas, et ne me causait aucun tort et n’avaient absolument rien à voir avec moi. J’allais jusqu’à critiquer les gens, et essayer de corriger les choses. Et c’est comme cela que nous occupons notre vie. Après m’être tant fatiguée à critiquer le monde et à essayer de corriger les autres, j’ai réalisé que j’étais à seule à devoir m’améliorer, et le reste ira bien. Dieu nous fait apprendre par nos erreurs, par des leçons et par l’exemple venant des autres. Je pense que c’est pour cela que le vieux proverbe chinois dit : Lorsque nous allons avec deux ou trois personnes, au moins l’une d’entre elles deviendra notre professeur ou mérite de l’être. C’est cette vérité que j’ai apprise jusqu’à présent. Car les erreurs des autres éveillent aussi chez nous certains souvenirs. Elles nous rappellent quelque chose que nous avons peut-être fait dans le passé, et que nous ne devrions jamais oublié. Nous devrions apprendre d’elles afin de nous améliorer et ne devrions jamais critiquer les autres. »
« Mais je vous le dis, pardonnez-vous. Pardonnez-vous tout le temps. Tout ce que vous faites, offrez-la à Dieu et laissez les choses se faire, quel qu’en soit le résultat. De toute manière nous ne sommes pas ce corps. Nous ne sommes pas l’action. Nous ne sommes pas auteur de quoi que ce soit en ce monde. Même si nous l’étions, supposons que nous soyons l’auteur, nous devrions quand-même nous pardonner. Nous devons nous pardonner quand nous faisons des erreurs, ou quand nous ne pouvons pas surmonter nos habitudes telles que la colère, ou parfois la cupidité, ou les pensées de luxure. Ces choses proviennent aussi des circonstances. Ce n’est pas vraiment le Soi, ce n’est pas vraiment l’âme qui désire toutes ces choses. Donc, si nous sommes fâchés contre nous-mêmes, nous devrions être fâchés simplement contre nos habitudes que nous avons accumulées. Ou alors nous devrions blâmer la situation, mais pas la Sagesse Suprême, pas le véritable Soi, car le vrai Soi ne se trompe jamais, il ne commet jamais d’erreurs. »
« Toutes les bonnes et grandes religions parlent de la loi du karma. Sinon, pourquoi prêcheraient-elles et nous demanderaient-elles d’être bons, si nos actions n’avaient pas de conséquences ? C’est pourquoi les lois du karma et de la réincarnation sont mentionnées dans toutes les grandes religions. Certaines fois, elles sont clairement expliquées ; d’autres fois, elles sont sous-entendues. Nos lois sont créées pour protéger l’ordre social, et il y a aussi les lois universelles qui veillent sur l’ordre et le bien-être de toutes les créatures de l’univers. Nous ne vivons pas seulement dans un pays, nous sommes aussi les citoyens de l’univers, et chaque nation est semblable à une demeure. Nous devons donc connaître les lois universelles, et si nous les respectons, elles nous protégeront en nous épargnant l’expérience de niveaux d’existence inférieur. »
« Les lois humaines sont faites par les hommes. Mais si nous regardons d’un point de vue transcendantal, nous voyons qu’elles sont aussi gouvernées par une autre force invisible. En sanskrit cette force invisible s’appelle le ‘’karma’’, qui signifie la loi de cause et de l’effet. Il est dit dans la Bible : ‘’Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.‘’ (Galates6 :7) »
« Il y a le bon et le mauvais karma, mais les deux impliquent votre attachement sur Terre. Après l’initiation, le karma des vies antérieures sera effacé, mais le Maître ne touche pas le karma de cette vie présente. Sinon, vous mourriez immédiatement. Nous devons rester ici quelque temps afin de bénir ce monde et d’aider nos amis. Par la suite, nous pourrons aller au paradis et revenir à tout moment, si tel est notre désir. Le Karma est une force invisible, très équitable et puissante. Ce que nous avons créé nous reviendra. C’est la loi de la cause et de l’effet. »
« Nous avons du karma car nous avons cet ordinateur, ce mental, ce cerveau qui sert à enregistrer toutes les expériences du monde physique. Nous l’avons pour cette raison. Que ce soit bon ou mauvais, nous l’enregistrons là-dedans. C’est ce que nous l’appelons ‘’karma’’. Qu’est-ce que de karma ? Ce sont simplement les expériences bonnes ou mauvaises, nos réactions, nos expériences qui nous ont permis d’apprendre au cours de nombreuses vies. Et comme nous avons ce qu’on appelle la conscience, nous savons qu’il nous faut être bon, mais parfois nous agissons mal. Les mauvaises actions pèsent sur nous, comme un tas d’ordures ou de bagages. A cause de la loi de la pesanteur, ce poids nous tire vers le bas, et il est alors très difficile de gravir la montagne. Comme il y a beaucoup de disciplines dans ce monde, nombre de règles et d’habitudes de différents pays nous lient à ces dénommés concepts de bien et de mal, de culpabilité et d’innocence. Par conséquent nous avons des échanges avec les personnes de ce monde et nous expérimentons le bien et le mal, la culpabilité et l’innocence en fonction des coutumes, habitudes et lois de ce pays. Vous comprenez ? Cela devient une habitude de penser de telle manière, d’agir comme ceci, d’être coupable, de faire cela, d’être une mauvaise personne, etc. Et tout est enregistré là-dedans. C’est ce qui nous fait transmigrer et nous attache à ce monde physique ou à un monde un peu plus élevé. Nous ne sommes pas assez libre, pas assez légers pour flotter au-dessus. C’est à cause de tous ces concepts et idées préconçues. »
« La réincarnation est un cycle de retour. Si vous n’avez pas trouvé une sortie vous menant au paradis, vous devez revenir. Tout comme sur l’autoroute, si vous n’avez pas trouvé la sortie, vous devez revenir afin de la trouver. C’est cela la réincarnation. »
« La théorie de la réincarnation ne devrait pas être enseignée, car nous n’avons pas d’entité propre à réincarner. Ce qui se réincarne peut-être, c’est la tendance à s’attacher aux informations que nous avons reçues, bonnes ou mauvaises, et puis cette tendance cherche un instrument après l’autre pour satisfaire nos désirs qui n’ont pas été assouvis depuis notre précédente dénommée naissance. Après que la connaissance, la Sagesse ou le Soi divin qui réside dans ce corps, ait quitté ce temple, il ou elle passe dans un autre temple. C’est comme aller d’une église à une autre, nous sommes toujours la même personne. En réalité, dans l’univers, il n’existe pas d’entité propre. Il y a une masse d’énergie et un champ d’amour, mais parfois cela est divisé en différentes sections. C’est comme le courant électrique qui passe dans les ampoules, dans les fils, dans le micro, sous différentes formes. Dans le réfrigérateur, c’est encore une autre forme, et dans le ventilateur électrique, mais le courant à l’intérieur est exactement le même. »
« Aujourd’hui, j’aimerais parler la chose la plus effrayante bien qu’inévitable : la mort. Entre la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, c’est cette dernière qui nous effraie le plus, pourtant elle est inévitable, n’est-ce pas ? Je vais parler de ce qui se passe au moment de la mort pour la plupart des gens.
Nous avons entendu dire que notre corps est constitué des cinq éléments primaires : métal, bois, eau, feu, terre et âme. On nous dit qu’en mourant, l’âme sort, quitte le corps physique des cinq éléments. Par la suite, les cinq éléments physiques vont se séparer, ne constituant plus une combinaison entre eux, car lorsque l’âme est présente, elle agit comme un aiment qui maintient les cinq éléments ensemble, tout comme le fil d’un chapelet relie des perles. Si je retire ce fil, les perles tomberont par terre. La même chose se produit lorsque nous mourons. Mais nous ne sommes pas un chapelet, parce que nous avons des sentiments. Pourquoi la mort est-elle un événement si douloureux ? Premièrement, parce que nous ne voulons pas quitter ce monde, nos proches, nos amis, nos maris, nos femmes, nos enfants, nos pères et nos mères, etc. Deuxièmement, parce que nous avons peur de savoir où nous irons après avoir quitté ce monde. Troisièmement, parce que nous ne sommes pas préparés, nous ne savons pas ce qu’il faut faire quand nous mourons. Sinon, l’instant de la mort est un moment très heureux, il n’y a rien à craindre. »
« De nombreuses personnes nous enseigne beaucoup de choses dans ce monde. Nos parents nous apprennent à manger et à marcher, les professeurs nous apprennent à lire et à écrire, et bien d’autres choses. Les médecins et sage-femme apprennent aux futures mamans à accoucher par exemple, à prendre soin d’elles-mêmes et à s’occuper du fœtus afin que la naissance soit plus facile et moins douloureuse. Mais personne ne nous enseigne ce qu’il faut faire lorsque nous mourrons. Rien n’est mentionné. Nous pouvons apprendre comment donner naissance, comment, lorsque nous devenons âgés, recevoir des soins avec notre retraite et assurance. Les médecins traitent nos maladies et nous enseignent comment évite ou réduire les risques de maladies. Mais personne ne parle de la mort et ce n’est pas bien. Par conséquent, je vous apprendrai à ‘’ mourir ‘’ (à travers l’initiation). »
« Toutes les fonctions du corps s’arrêteront au moment où l’âme quittera le véhicule physique ! Pensez donc que nous passons la plupart de notre temps à nous concentrer sur ce corps et très peu ou pas du tout de temps sur le vrai Soi, qui est notre bien-aimé éternel. C’est pourquoi nous avons besoin de distinguer la personne véritable de son ombre. »
« Le monde est impermanent. Même si nous apprenons plein de choses, cela n’aidera pas beaucoup. Les grands scientifiques doivent aussi mourir, le génie le plus célèbre doit quitter ce monde et chacun partira les mains vides. »
« C’est pourquoi toutes les écritures religieuses mettent l’accent sur le fait qu’il ne faut pas être trop attaché à ce monde. Pourquoi ? Parce que si nous pensons qu’à ce monde, nous devrons y retourner, et si nous pensons à Dieu, nous irons au paradis. Toutes les religions nous enseignent cela, mais ce n’est pas facile de penser à Dieu. »
« Voyez-vous, nous nous préparons bien pour la naissance d’un enfant, mais pourquoi pas pour notre mort, qui est la chose la plus importante ? Lorsque nous avons un enfant, beaucoup de gens viennent nous réconforter, mais lorsque nous mourons, personne ne peut être avec nous, alors que c’est le moment où nous expérimentons la plus profonde souffrance et la plus intense solitude. La mort devient une expérience douloureuse car nous ne sommes pas préparés. »
« Notre corps a neuf ‘’porte‘’ : les yeux, les oreilles, le nez, etc. Nous pouvons utiliser n’importe laquelle de ces portes pour sortir du corps, mais quand nous mourons, nous transmigrerons de nouveau dans les royaumes inférieurs. Prenez une maison par exemple. Si vous sortez à la hâte par la fenêtre, vous pourriez vous retrouver avec de nombreuses contusions. Vous devez utiliser à la place la porte principale. Mais nous ne pouvons pas sortir, si elle n’est pas ouverte. Il n’y a qu’une seule porte par laquelle nous pouvons accéder aux royaumes supérieurs. Elle ne peut être vue par nos yeux physiques. Seuls les grands Maîtres peuvent l’ouvrir. Comme nous ne pouvons pas l’ouvrir nous-mêmes, nous devons demander à quelqu’un qui a déjà ouvert sa propre porte de nous montrer comment l’ouvrir. Ensuite, chaque jour, nous nous exerçons à l’ouvrir et à la fermer, et le jour du départ, nous n’aurons plus de problèmes pour partir. »
Durant l’initiation, le Maître vous escortera et vous amènera instantanément vers des régions supérieures, et vous n’aurez pas le temps de penser à ce que vous avez laissé derrière. Ce que vous verrez durant votre ascension dépendra du niveau que vous aurez atteint lors de votre ‘’mort‘’. »
Dans tout ce qui suit, nous désignons par M = la réponse donnée par le Maître et Q = la Question posée par l'auditoire.
Q : Comment se libérer des souffrances, des émotions douloureuses au bon moment alors nous avons grande envie d’abandonner ces vies, les situations qui nous entourent ? C’est difficile de percevoir au travers des choses, à cause des gens auxquels nous sommes attachés, et nous savons que la vie est bien plus que notre propre personne, ou l’amour d’une autre personne dont nous n’arrivons pas à nous défaire.
M : Pardonnez-vous et réessayez. Quelquefois dans certaines circonstances, nous sommes capables de nous contrôler, mais au prix d’un grand effort et à d’autres moments, nous ne voulons pas nous contrôler, ou nous n’y arrivons pas. Dans tous les cas, ne faites que ce qui est bon pour vous à ce moment-là. Ne vous occupez pas trop de vos émotions. Elles ne sont que les vagues à la surface de l’océan. Ce n’est pas la faute de l’océan. C’est le vent, c’est la rotation de la Terre qui produit les vagues. Ainsi, l’océan ne peut pas se reprocher tout le temps de produire des vagues qui causent des problèmes aux bateaux et aux gens. Il n’y peut rien.
Q : Qu’est-ce que la colère ? Pourquoi bouillonne-t-elle en nous et comment la libérer ?
M : Parfois, ça aide de la laisser sortir. Parfois, entre mari et femme, ou parents et enfants, il y a une certaine tension, et une fois que vous l’évacuez ensemble, vous purifiez l’atmosphère. C’est utile aussi. Laissez faire tout ce qui vient naturellement. Si vous n’arrivez pas à la contrôler, ou pas complètement, essayez simplement de ne pas avoir de haine. Exprimez de votre mieux ce que vous ressentez. Car parfois, une colère trop refoulée engendre des maladies dans le corps. Donc le mieux est de commencer par acquérir les vertus de Dieu, ensuite toutes les passions, comme la colère, la cupidité ou l’attachement disparaîtront peu à peu.
Q : Comment expliquez-vous ou définissez-vous la peur ?
M : La peur est le manque de foi en Dieu. Si vous ressentez toujours la présence de Dieu partout et dans n’importe quelle situation, alors vous n’avez aucune peur.
Q : Comment faites-vous face à la peur de laisser partir de Soi ?
M : Je ne me rappelle pas comment j’ai fait. Il s’en va naturellement. En entrant en contact et en fusionnant avec Dieu, vous n’avez tout naturellement plus de moi. Lentement, au fur et à mesure, le moi va disparaître. C’est tout. Je ne m’en préoccupe pas. S’en préoccuper est une question problématique car le moi est énorme. Par conséquent, laissez Dieu s’en occuper. Une fois que vous pratiquez notre méthode, vous vous identifiez de moins en moins au moi, et devenez de plus en plus grand. C’est un paradoxe de Dieu, car il ne nous appartient pas de la comprendre.
Q : Chère Maître, je fais toujours les mêmes erreurs que je ne veux pas faire. Je pense qu’il y a en moi deux parties, une bonne et une mauvaise. Comment puis-je arrêter cela ?
M : Eh bien, peut-être que vous avez besoin d’apprendre la justesse et l’équilibre dans votre vie. En réalité, nous ne pouvons pas être trop bons tout le temps. Vous exploriez ! Regardez l’homme du cirque qui marche sur la corde. Il doit marcher sur un côté, puis sur l’autre. Vous voyez ce que veux dire ? Il prend son équilibre une fois de ce côté, une fois de l’autre côté. Autrement, il tomberait, s’il marche tout droit. Cette vie a deux faces de toute manière, l’une positive et l’autre négative ; d’un côté c’est le bonheur et de l’autre c’est le malheur. Parfois, il nous est impossible de ne pas nous balancer d’un côté et de l’autre. Ca va ! Pardonnez-vous. Essayez si vous le pouvez ; sinon, pardonnez-vous.
Q : Pourquoi avons-nous tellement de malchance et de difficultés ? Est-ce arrangé par Dieu ?
M : Non. C’est parce que nous vivons dans ce monde, et qu’il y a l’action et la réaction. Nous créons une cause individuelle et son effet, et nous avons aussi l’effet collectif de la société dans son ensemble et de toute l’atmosphère. La mauvaise énergie crée des accidents, des catastrophes, des maladies, etc. Cette énergie vient de nos mauvaises pensées, de nos mauvaises actions et de nos mauvaises paroles. Tout est porteur d’énergie. C’est pour cela que nous devons être purs en paroles, actions et pensées. C’est pourquoi nous suggérons les cinq lignes de conduite et le régime végétalien, afin de purifier notre environnement.
Q : Comment expliquez-vous le viol, le cancer et les accidents ?
M : Le karma, la cause et l’effet. ‘’Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.’’ (Galates 6 :7) Nous ne le voyons pas très loin dans le passé. C’est pourquoi nous blâmons le présent. Rien n’arrive sans raison, même si parfois ce n’est pas entièrement notre faute. Ce monde est très triste. C’est pourquoi nous devons trouver le moyen d’en sortir. C’est comme si vous conduisiez sur l’autoroute, et que vous ne trouviez pas la sortie, alors votre voiture peut tomber en panne d’essence, ou vous pouvez avoir un accident parce que quelqu’un vous rentre dedans.
Q : Lorsque les gens envahissent notre espace physique, quand devrions-nous l’acceptez et quand devrions-vous le combattre ?
M : Chacun à droit à son espace vital aussi bien physique que psychique. Personne ne devrait envahir l’espace psychique des autres. Si cela se produisait, demandez sincèrement qu’il n’en soit plus ainsi. Demandez au pouvoir intérieur de Dieu de vous aider. Protégez-vous en ayant foi dans votre religion, mais ayez suffisamment la foi, soyez fort. Autrement, Nous avons l’initiation pour vous. Utilisez le pouvoir supérieur et alors tout s’en ira. En la présence du roi, aucun trouble-fête ne peut être présent.
Q : Comment pouvons-nous protéger les enfants de la contamination par la vie moderne, la télévision, les drogues, la paresse, l’arrogance, etc., tout en respectant ce qu’on appelle la liberté de choix.
M : Vous pouvez les aider en sélectionnant ce qu’il y a de mieux pour eux à la télévision et dans leur environnement. Ainsi, ils peuvent aussi avoir la liberté de regarder la télévision, mais celle de choisir les mauvais programmes. La liberté n’est pas toujours la meilleure chose pour les enfants qui n’ont pas encore assez d’intelligence pour choisir. Quand ils grandiront, vous pourrez leur donner plus de liberté. Mais avant tout, si vous menez une vie de vertu, de bonté et de beauté, vous serez pour vos enfants un exemple à suivre.
Q : Pourquoi les drogues ont-elles tant d’influence sur les Américain ?
M : Il y a beaucoup de raisons. Certaines sont visibles, d’autres sont invisibles. Il y a une raison évidente : les Américains ont assez de confort matériel mais ressentent malgré tout une profonde solitude. Dans certaines régions, vous pouvez conduire des kilomètres et des kilomètres sans voir âme qui vive, seulement des autoroutes et des forêts. Vous verrez peut-être quelques maisons éparpillées, dissimulées çà et là, et vous avez presque l’impression d’être dans le désert ; vous avez sentiment d’être très seul. La communication avec les voisins est pratiquement inexistante. Alors vous vous sentez perdu. Vous n’avez pas l’impression de voir le temps s’écouler et ne savez pas comment vous occupez. Votre désir de comprendre le sens de la vie, de la mort vous consume l’âme, et la souffrance est si insupportable que vous prenez des drogues qui apportent un soulagement temporaire, vous permettant d’oublier la réalité de la vie. Les gens qui boivent ou qui prennent des drogues, ou toute substance toxique, le font pour la même raison. Ainsi, je ne condamne jamais ceux qui prennent des drogues. Je souhaite seulement les aider, et c’est pourquoi je suis ici, pour offrir des solutions.
Si vous vous sentez seul, si vous n’avez pas un ami véritable qui vous aime de manière inconditionnelle, vous pouvez toujours venir vers moi. Nous serons toujours connectés, et vous saurez que vous aurez toujours au moins une amie. Vous me verrez peut-être apparaître, si vous le souhaitez et si vous êtes assez sincère. Vous gagnerez une amitié éternelle, un guide avec qui vous pourrez toujours partager vos joies et vos problèmes, et qui vous aidera toujours dans votre meilleur intérêt. Vous n’avez pas besoin d’utiliser ces piètres substituts pour réconforter votre âme. Il y a de meilleur au paradis et ils seront vôtres après l’initiation.
Q : Est-il justifié de tuer un assassin afin de l’empêcher de tuer d’autres êtres humains ?
M : Prévenez la police. Car si vous le tuez, c’est vous l’assassin, et c’est vous que la police poursuivra ! Prévenez la police pour qu’elle fasse son travail. Ce n’est pas votre travail, d’accord ? Mais peut-être que cette personne s’en repentira, laissez-lui une chance. Lorsqu’elle sera en prison, il se pourrait qu’elle s’en repente, ou qu’elle lise un certain livre sur l’illumination immédiate, (rires) et sa vie s’en trouvera complètement transformée. Vous ne pouvez pas savoir ce qui rend une personne criminelle. Cela peut-être dû à beaucoup de circonstances compliquées. Cela peut-être dû à un système social trop complexe, ou à quelque piège dans lequel elle est tombée et dont elle ne peut plus sortir. Vous voyez ce que je veux dire ? Par conséquent, Nous ne pouvons pas nous charger de rendre la justice sans prendre en compte une grande partie des antécédents de cette personne et du système de liens karmiques tissés entre les différentes personnes dans une vie antérieure. Ainsi parfois, nous la jugeons injustement. L’assassin venait peut-être tuer ceux qui l’avaient tué antérieurement. Et maintenant, si vous le tuez, la prochaine fois, il reviendra vous tuer, et le cercle vicieux sera sans fin. Alors, il vaut mieux ne pas se servir de la violence contre la violence.
Q : Il n’existe donc pas d’être complètement irrécupérable quel que soit le nombre de mauvaises actions qu’il ait commises ?
M : Tout saint a un passé et tout pécheur un avenir. Personne n’est irrécupérable. Ces êtres ne savent simplement pas qu’ils ont été grands, et qu’ils pourraient l’être à nouveau. Il suffit de trouver quelqu’un qui puisse leur montrer leur grandeur, alors chacun peut s’en sortir. Même celui qui a tué quatre-vingt-dix-neuf personnes et qui a essayé de tuer le Bouddha pour avoir cent meurtres à son actif est devenu un Arhat. Il est devenu un saint après que le Bouddha l’ait accepté et l’ait initié dans Son ordre.
Q : Avez-vous une solution pour mettre fin à l’agressivité et à la violence ?
M : Non, je n’en ai pas. Vous l’avez ! Tout le monde peut l’avoir. Si nous arrêtons de tuer les animaux, si nous arrêtons tout acte de violence, ce monde deviendra un paradis. Ce n’est pas uniquement ma responsabilité, c’est la responsabilité de chacun. Vous ne croyez pas ? Car si un Maitre, quel qu’il soit, avait pu le faire, Jésus l’aurait fait, Bouddha l’aurait fait depuis longtemps.
Q : L’idée de la force obscure provient-elle de notre mental ?
M : Oui. Voyez-vous, nous avons le libre arbitre. Nous pensons en noir et blanc, et Satan vient aussi du Royaume de Dieu qui est en nous. Quand nous agissons à l’encontre du bien et des vrais principes de la vie, nous devenons l’instrument des forces obscures. Cependant les pouvoirs négatifs sont bons aussi. Ils rendent la vie plus excitante et lui donnent la dimension de l’existence. Autrement, nous serions tous en train de dormir au paradis, et n’aurions rien à faire. Mais dès que nous sommes fatigués du pouvoir négatif et vouloir renter à la Maison, il faut renter. Nous ne pouvons pas toujours jouer dans un lieu négatif, nous devons aussi renter à la Maison. Donc mon message d’adresse à ceux qui sont fatigués de jouer, à ceux qui veulent du repos et veulent rentrer à la Maison. C’est tout. Ceux qui ne veulent pas m’écouter sont ceux qui aiment encore le côté négatif de la nature.
Q : Les mauvais esprits, les esprits démoniaques ou Satan qui possèdent les gens, est-ce que de telles choses existent ?
M : Oui, ce genre de choses existe. Mais la plupart de ces esprits malins résident dans le cœur des gens. Quand nous générons de la haine, quand nous générons des pensées déprimantes et oppressantes envers les autres, nous alimentons ces courants électriques déplaisants et invisibles qui se projettent dans l’air, dans l’atmosphère. Ils se condensent et deviennent une force qui est terrifiante à appréhender pour tous ceux qui passent par là ou qui entrent en contact avec cet environnement plein de haine, plein de forces obscures oppressantes. Il est donc préférable de toujours bien penser, bien agir, bien parler ; de penser à Dieu, d’agir en Dieu et de parler en Dieu et de réaliser Dieu est encore bien mieux.
Q : Satan semble personnaliser le mal, mais en réalité, y a-t-il un être maléfique ou un démon errant dans ce monde, ou bien est-il en nous ?
M : Le monde intérieur est aussi le monde extérieur. Donc, nous ne pouvons pas vraiment les séparer. Tout ce qui est dans notre mental se manifestera extérieurement. Par conséquent, deux personnes dans une même pièce auront deux perceptions différentes de l’entourage et de l’atmosphère qui les entourent. Est-ce que vous comprenez ? L’une peut se sentir malheureuse à mourir, et l’autre peut ressentir de la joie. Donc nous ne pouvons pas dire que le mal est à l’intérieur ou à l’extérieur de nous. Il est dans les deux à la fois, tout comme Dieu est en nous ou à l’extérieur de nous et partout. Tout dépend de nos perceptions, de nos conceptions. Notre perception de Dieu ou du mal peut faire apparaître Dieu ou le mal. Nous devons changer nos conceptions. Si nous pensons comme Dieu et pratiquons le chemin de Dieu, alors nous sommes toujours en présence de Dieu. Si nous pensons et pratiquons les voies du mal, alors nous sommes toujours en présence de Satan. Satan n’est pas une personne avec une personnalité. C’est une force libérée par nos pensées, actions et paroles négatives. Il est partout. Mais nous n’avons pas besoin de le connaître si nous nous tournons vers le Royaume de Dieu. Si nous nous mettons en phase avec le Royaume de Dieu, alors nous sommes dedans, et si nous nous mettons en phase avec le royaume du mal, alors nous serons au royaume des ténèbres. Tout dépend de nos conceptions et de notre capacité à accorder notre intérieur. Ainsi quand nous méditons, nous utilisons la technique qui nous connecte au Royaume de Dieu, et nous sommes toujours au Royaume de Dieu. C’est comme la radio, nous pouvons capter différentes stations.
Q : Maître, vous avez parlé de ce que vous appelez la ‘’providence’’. Certains d’entre nous utiliseraient le mot ‘’destin’’ pour cela, même si la providence semble avoir une connotation plus spirituelle. Qu’en est-il du ‘’libre arbitre’’ ?
M : C’est le choix avant et durant notre naissance physique. Mais après la mort, nous ne pouvons choisir, à moins d’avoir accumulé des mérites durant cette vie. Par exemple, avant de naître dans ce monde, nous avons le choix d’être un certain type de personne, mais quand nous venons ici, nous le modifions selon la situation et le type de société. Ensuite nous perdons aussi le libre arbitre. Nous pensons être libres, mais nous ne le sommes pas.
Q : Alors, le véritable libre arbitre, le vrai choix, le véritable choix vient avant notre naissance. Ensuite nous sommes derrière les voiles de Maya et nous ne nous rappelons plus ce qui avait été convenu. Appelleriez-vous cela le ‘’contrat’’ ?
M : C’est cela, c’est l’alliance avec Dieu, avec notre propre conscience.
Q : Vous avez parlé de karma, avons-nous le contrôle de ce que nous voulons être dans notre prochaine vie, ou bien quelqu’un nous dictera ce qu’il en sera ?
M : Personne ne vous dictera ce qu’il en sera, car ce sont nos propres actions et leurs fruits qui détermineront ce que nous serons dans notre prochaine vie. Si vous voulez contrôler votre prochaine incarnation, vous devriez avoir la sagesse de trouver votre propre chemin et recouvrer votre propre pouvoir supérieur. Vous serez alors capables d’avoir le contrôle. Mais maintenant, vous êtes trop faibles.
Q : Pouvons-nous réduire notre karma en priant ?
M : Oui, si nous sommes assez sincères. Car une prière très profonde et sincère est un genre de méditation. Dans cet état de méditation, la prière atteint les replis les plus secrets de notre réserve de bénédictions, de notre grâce, de notre mérite et elle a un effet – elle nettoie. Ce n’est que lorsque nous sommes vraiment sincères et désirons profondément le pardon, qu’elle aide alors.
Q : Pourrions-nous répartir notre karma sur plusieurs vie pour moins souffrir chaque fois ?
M : Oui, vous pouvez faire cela, mais vous allez souffrir davantage. Je vais vous dire pourquoi. Parce que dans chaque vie, nous avons déjà du karma. Et si vous y ajoutez le karma de cette vie, vous ne ferez que souffrir davantage. Dans chaque vie, vous emmagasinez suffisamment de réserves de karma pour déjà en souffrir, si vous y ajoutez le karma de cette vie, je pense que vous allez souffrir plus et pas moins.
Q : Les péchés du père retombent-ils sur le fils ?
M : Oui, dans une certaine mesure. Nous appelons cela le karma collectif. Cela signifie la rétribution collective au sein de la famille. En plus de cela, chacun a ses propres mauvaises actions collectées individuellement, ou ses bons résultats provenant des bonnes actions. Karma signifie à la fois les bonnes et les mauvaises actions, les bonnes et les mauvaises conséquences, pas uniquement les mauvaises. La plupart des gens l’utilisent dans un sens négatif.
Q : Chère Maître, veuillez expliquer le genre de karma qui fait qu’il y a eu des dictateurs qui ont causé des guerres ayant tué des millions de personnes et ayant fait souffrir des millions d’autres ?
M : C’est le karma collectif de l’humanité qui, comme je vous l’ai déjà dit, découle des relations interactives entre les humains et les autres êtres de ce monde ou d’autres mondes. Et cette sorte de sous-produit constitue une énergie très violente qui entoure notre atmosphère terrestre. Et lorsqu’elle est trop concentrée, elle doit alors se manifester de manière visible, comme à travers un très grand dictateur qui tue des millions de personnes, etc.
Par conséquent, ces personnes, dans un sens, ne sont pas à blâmer. Mais c’est nous-mêmes que nous devons blâmer. Si chacun de nous mène une vie de vertu, respectant les commandements, et s’abstenant de toute forme de meurtre, y compris le meurtre indirect, en observant le régime végétalien, alors le monde n’aurait initialement jamais produit ce genre de dictateur. Ces expériences terrifiantes sont là pour nous rappeler le chemin de la vertu. Et si nous ne sommes pas encore éveillés, alors ce genre d’événements continuera à nous le rappeler jusqu’à ce que l’humanité entière soit éveillée.
Q :Pourriez-vous aborder la notion de karma ? Comment dissolvons-nous nos dettes karmiques, et comment sont-elles liées à l’illumination ?
M : Le karma est un terme sanscrit pour ‘’ce que vous semez, vous le récolterez’’, qui est la loin inférieur. Quand le Maître vous initie, il vous tire vers le haut. Donc le karma d’en bas peut être brûlé et ne vous affecte pas. Il vous en laisse seulement un petit peu pour vous permettre de continuer cette vie, qui est déjà adoucie et lubrifiée par le pouvoir du Maître. Après l’initiation, vous n’avez plus de karma emmagasiné et vous n’avez pas besoin de renaître, si vous ne le voulez pas. Si vous voulez renaître, c’est très facile. Nous pouvons créer du karma ou nous pouvons l’emprunter à de nombreux êtres sensibles pour redescendre. L’initiation est la destruction de tout karma passé, ne laissant plus aucune chance aux êtres de revenir dans un temps futur.
Q : Quels sont vos points de vue sur la réincarnation ?
M : Il n’y a pas de réincarnation. L’âme ne se réincarne jamais. Ce sont seulement nos habitudes de penser, nos désirs, nos attachements qui se réincarnent. Si nous connaissons l’âme, si nous sommes illuminés, si nous connaissons la connexion avec l’univers entier, nous ne nous réincarnons nulle part. Nous ne sommes jamais nés et nous ne mourrons jamais. Mais tout ceci n’est que discours théorique. Obtenez seulement l’illumination et vous connaîtrez tout.
Q : Si les gens renaissent, pourquoi la population mondiale augmente-t-elle ?
M : Parce que les gens renaissent ! (rires) C’est parce que la plupart des gens ne sont pas illuminé et libérés que la population mondiale s’accroît. Parce qu’il y a des gens qui viennent des enfers pour se réincarner en êtres humains. Il y a des être du royaume animal, qui après avoir payé leur rétribution sous forme animale, reviennent sous forme humaine. Plus nous mangeons de bœufs, de canards, de poulets et de porcs, plus le monde sera peuplé. Il y aussi des anges, des personnes du paradis qui, après plusieurs centaines de milliers d’années, se réincarnent à nouveau en être humains. C’est pour cela que le monde est toujours surpeuplé.
Q : Pourquoi les églises chrétiennes n’acceptent-elles pas l’idée de la réincarnation ?
M : Parce qu’elles sont mal compris la Bible, et aussi parce que la Bible a été coupée et censurée des centaines et des centaines de fois. Je vais vous citer un exemple. Quand Jésus se vit demander s’Il était la réincarnation de tel ou tel saint du passé (Marc 8 :27-30), Il n’a pas répondu ‘’Non’’. Saint Paul disait aussi : ‘’Je vis, mais ce n’est pas moi, c’est le Christ qui vit en moi.’’ (Galates 2 :20) Si vous ne croyez pas en la réincarnation, pourquoi attendez-vous la deuxième venue du Christ ? (rires) Demandez à votre église, et voyez ce qu’elle vous répond.
Q : La réincarnation est-elle un choix de l’âme ou de l’esprit, ou se produit-elle sans qu’on le veuille, sous le contrôle ou la dévotion du Pouvoir supérieur ?
M : Nous avons le choix et nous n’avons pas le choix. Pour les gens lambda, il n’y a pas de choix. Le Bouddha, les saints, le Christ ont le choix. Ils ont choisi consciemment leurs parents, leur date de naissance, leur lieu de naissance et le jour de leur mort, de leur départ de ce monde. Ils étaient conscients avant de venir dans ce monde. Ils sont venus par choix. Ils sont venus pour sauver le monde, aider certains de leurs amis, aider ceux qui les ont priés de les aider. Mais les autres sont obligés de se réincarner en fonction de leurs actions, de ce qu’ils ont fait dans les vies passées. Nos pensées et nos habitudes se concrétisent en énergie, et celle-ci nous force à venir dans un certain environnement afin de les satisfaire et de les extirper, si nécessaire. Cette énergie concrète et déjà formée doit être dispersée.
Q : Est-ce l’âme qui transporte le karma d’une vie à une autre ?
M : C’est le mental, le pouvoir de la mémoire. C’est une sorte d’énergie. Quand vous faites quelque chose, vous créez une forme d’énergie qui est physiquement invisible à l’œil. Cette énergie crée un ensemble d’expérience que l’âme expérimente en ce monde, tels des hauts et des bas, etc. Et après une longue période, l’âme s’identifie à cet ensemble au lieu de réaliser qu’elle en est libre.
Q : Nous sommes le produit de l’évolution et par conséquent je n’accepte pas la possibilité de revenir à un niveau inférieur, celui de l’animal par exemple. C’est plutôt de l’involution que de l’évolution, n’est-ce pas ?
M : Oui, c’est de l’évolution. Mais parfois elle s’arrête pendant un temps, puis elle reprend. Elle continue toujours, mais parfois nous glissons et tombons. Si vous voulez grimper au sommet d’une montagne et que vos pieds glissent, il se peut que vous tombiez un peu. Mais vous monterez car vous savez que vous devez aller au sommet de la montagne quand bien même c’est difficile. C’est toujours de l’évolution. Ainsi, un homme qui se comporte comme un animal et non pas comme un être humain, devra dans la prochaine vie apprendre sa leçons du niveau animal puisqu’il ne l’avait pas bien apprise. Puis il en sera effrayé, en aura assez et dire : ‘’Bon, ça suffit ! Je vais retourner à la vie humaine. Je vais me comporter comme un hêtre humain. Je saurais quoi faire la prochaine fois !’’
Q : Je sais que la loi de la cause à l’effet est une loi universelle. Pourriez-vous nous en dire plus sur les autres lois universelles ?
M : Oui, il y a une loi qui est plus élevée que la loi de la cause et de l’effet. C’est la loi de la grâce, la loi du pardon, qui vient directement de Dieu. La loi de la cause et de l’effet est subordonnée à ceux que Dieu a nommés pour réguler l’univers ; il y a donc des lois plus élevées que celle-ci, comme la de l’amour, du pardon et de la grâce. C’est ce que Jésus nous a apporté quand Il était incarné dans le corps physique. Et c’est ce que tout grand Maître apporte au gens, à quiconque venant lui demander refuge ou aide. C’est cela la loi de l’amour et de la grâce.
Q : Maître, pourquoi ne nous rappelons-nous pas nos vies et nos morts antérieures ?
M : Parce que c’est trop pour nous à gérer, trop lourd. Nous avons assez à faire aujourd’hui avec les impôts, les guerres, les enfants, nos problèmes immédiats et notre karma. Si vous saviez que vous étiez très mauvais ou très bon, ou très noble dans la vie précédente, vous n’en seriez que plus confus et ne seriez pas à même d’accomplir les tâches immédiates dans cette vie. Alors Dieu, la loi de la nature, a tiré le rideau. Vous le saurez quand ce sera nécessaire. Vous le saurez en temps voulu. En méditation, parfois vous le savez aussi, si cela s’avère nécessaire pour votre progrès. Sinon, vous ne le saurez pas. Jésus a dit aussi : ‘’Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.’’ (Matthieu 6 :34) Ainsi, si nous ne voulons pas savoir ce qui nous affectera demain, ce qui est important pour nous, nous devrions en savoir encore moins sur le passé qui est déjà fini. Comprenez-vous ?
Q : Comment les expériences de mort imminente s’inscrivent-elles dans votre philosophie ?
M : Une expérience de mort imminente est vraiment une expérience de la mort, sauf que ce qu’on appelle la corde d’argent qui relie notre âme à notre dénommé instrument physique, n’est pas encore rompue. On a donc vraiment une expérience de la mort. Ceux qui sont vertueux et qui ont vécu avec une conscience positive verront une lumière brillante et beaucoup de belles demeures, c’est une histoire vraie. C’est comme lorsqu’on médite. La seule différence est que vous pouvez prolonger l’expérience ou la refaire à volonté et l’étendre à des dimensions de plus en plus élevées. Ainsi la méditation est aussi une expérience de la mort. C’est pourquoi Saint Paul disait : ‘’Chaque jour je suis exposé à la mort.’’ (1 Corinthiens 15 :31) Vous quittez le corps et allez vers une beauté plus élevée, et vous pouvez revenir à volonté avec un peu de pratique, ce n’est pas très long. Certaines personnes obtiennent cette expérience au moment même de l’initiation et continuent d’en avoir toujours par la suite.
Q : Qu’y-a-il au-delà du cycle du karma et de la mort ?
M : La plus grande sagesse et la plus grande extase que nous ayons jamais connues. C’est notre véritable royaume, car au-delà de la loi de la semence et la récolte, il y a la loi de l’amour – seulement de l’amour et de l’extase. Et si vous arrivons à sortir du cycle du karma, alors nous allons dans cette dimension où il n’y a ni vie ni mort ni karma, seulement le bonheur, seulement la satisfaction. Mais en ne faisant qu’en parler ainsi, j’ai l’impression de dégrader quelque peu cette réalité car le langage humain est très trompeur et très limité. Même l’amour ordinaire entre un homme et une femme, comment peut-on le décrire ?
Q : Qu’arrive-t-il à quelqu’un qui s’est suicidé ? Quelle est la différence avec ceux qui meurent naturellement ?
M : Il y a une grande différence. La plupart des gens qui se suicident est dans un état très bas de conscience et de grande dépression. La pression de ce monde est trop forte pour eux. Lorsque nous mourons dans cet état de conscience, nous y demeurons longtemps. Ce n’est pas bon pour notre âme. Quand vous êtes très déprimé, vous voulez vous débarrasser de votre dépression, mais en vous tuant, vous restez très longtemps dans l’état de dépression.
Q : Que dois-je faire d’un corps sans vie, l’enterrer ou l’incinérer
M : Cela dépend des lieux. Le mort a déjà une autre demeure, donc le mieux est d’incinérer le corps et de le disperser dans la mer à laquelle il appartient.
Q : Pourquoi un enfant devrait-il mourir alors qu’il est si pur ?
M : Parce qu’il n’a plus besoin de vivre. Peut-être est-il allé au paradis. C’est bien plus pur. Parfois nous avons un travail à faire. Par exemple, je dois rester ici seulement trois ou quatre jours, car c’est le temps dont j’ai besoin pour finir mon travail ici. Alors je viens pour quatre jours. Et si j’ai besoin de revenir, je reviendrai. Certaines âmes ont peu à faire avec ce monde physique, alors elles viennent un moment, puis repartent. Parfois elles ont un peu de karma à prendre de leurs parents, et ensuite elles doivent partir.
Q : Si le but de la vie de rappeler qui nous sommes, quel est le but de la mort ?
M : Le corps n’est fait que pour un certain temps. Ensuite lorsqu’il est usé, nous devons utiliser un autre corps qui convient mieux à notre apprentissage.
Q : La mort ne concerne-t-elle que le corps, ou également l’âme ?
M : Non, l’âme ne meurt jamais. Nous ne faisons que changer de vêtements. Après avoir porté les mêmes habits pendant deux jours, ils deviennent sales, et nous devons les nettoyer. S’ils sont usés, vous les jetez et en achetez des neufs. C’est tout. Nous ne faisons que changer de vêtements.
Q : Donc nous avons la conscience et le contrôle, même au moment de la mort ?
M : Oui, mais nous ne pouvons avoir le pouvoir de contrôle que si nous sommes illuminés et recouvrons notre grandeur.
Q : Avez-vous déjà fait l’expérience de la mort ? Vous rappelez-vous une expérience de mort ?
M : Eh bien, j’en fais l’expérience tous les jours ! Je meurs et reviens.
Q : Puis-je faire cela ?
M : Oui, vous le pouvez et je vous apprendrez à le faire. Je pense que c’était saint Paul qui disait : ‘’Chaque jour je suis exposé à la mort.’’ (1 Corinthien 15 :31). Quand vous êtes en samadhi, vous pouvez couper les liens qui vous attachent à ce monde pendant quelques heures puis les rétablir. Vous revenez parce que ce n’est pas encore l’heure de partir. Nous devons revenir pour finir notre travail.
Q : Pourquoi voulez-vous mourir autant de fois ?
M : Je ne veux pas mourir. Je dois seulement mourir pour pouvoir vivre.
